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Les arts en Afrique et dans ses diasporas : pratiques, savoirs, mobilités

Séance du 21 février 2019, 19h30 à 21h30
ATTENTION AU CHANGEMENT D’ADRESSE :
Cité de l’Architecture et du Patrimoine, La Plateforme, 7 avenue Albert de Mun, 75016 Paris

Métro Iéna ou Trocadéro

 Malcom Ferdinand
« Black Panther ou l’utopie maronne des Amériques Noires »

Résumé :
Au troisième rang des entrées aux États-Unis et dans le top 10 à l’international, le film Black Panther de 2018 fit une irruption fracassante dans le milieu du cinéma américain de superhéros. Outre l’excellente réalisation de Ryan Coogler, les thèmes qui séduisent abondent : la présence majoritaire de protagonistes et de super-héros masculins et féminins Noirs ; la peinture d’une Afrique puissante ; la beauté de paysages musicaux et culturels transatlantiques ; et les lueurs de contestations politiques d’une condition mondiale des Noirs. Les critiques furent tout aussi présentes. Malgré les enthousiasmes suscités, Black Panther relèverait d’une économie capitaliste qui propage l’hégémonie culturelle américaine par son cinéma. De quoi donc Black Panther est-il le nom ? Dans cette présentation, Malcom Ferdinand avance l’idée que le film figure avant tout une quête existentielle des Africains-Américains, et plus largement des Amériques Noires, d’une place, d’une histoire et d’un futur dans le monde moderne. La conflictualité centrale dans Black Panther est celle d’une confrontation fantastique avec le fantasme d’une utopie maronne.

Malcom Ferdinand est docteur en philosophie politique de l’Université Paris Diderot et chercheur au CNRS (IRISSO/Université Paris Dauphine). Situées au croisement de la philosophie politique, des théories postcoloniales et de l’écologie politique, ses recherches portent sur l’Atlantique Noir et principalement la Caraïbe. Il explore articulations et intersections entre les questions politiques, l’histoire coloniale et les enjeux d’une préservation écologique du monde.

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