Soutenance de thèse de Caudie Annerose
Directrice de thèse : Emmanuelle Kadya Tall
4 mai 2018, à 14h, salle de réunion de l’IMAF-site Raspail (2e étage), 96 bd Raspail, 75006 Paris.
Jury :
– Jean Paul Colleyn, directeur d’études à l’EHESS
– Myriam Cottias, directrice de recherche au CNRS
– Gerry L’Etang, maître de conférences (HDR) à l’université des Antilles pré rapporteur
– Lomo Myazhiom Agee Celestin, maître de conférences (HDR) à l’université de Strasbourg
– Kadya Tall, chargée de recherche (HDR) à l’IRD
– Robert Ziavoula, professeur des universités à l’INALCO pré rapporteur
Résumé :
Cette thèse part de l’hypothèse que des traces du passé, portées par chacun, habitent le quotidien, comme une sorte de mémoire collective insoupçonnée. Elle se propose en analysant les caractéristiques ou encore la transmission de quelques pratiques sociales (celles liées à la mort, à la religion, à la médecine populaire, au gwoka, au calypso et au conte) de comprendre ce qui se joue au-delà des apparences. A partir de ces expériences d’aujourd’hui, on découvre les apports divers, les dynamiques, les interactions, les ambivalences, ainsi que tout ce qui avait été mis en oeuvre pour « braconner » des expressions, se créer des espaces de liberté et commencer à transcender une histoire douloureuse. Il s’avère, cependant que ces traces ne sont pas seulement des vestiges. Elles constituent plutôt un tissu complexe et mouvant construit par des perceptions, des émotions ainsi que des faits véridiques. Ces traces entremêlées d’hier et d’aujourd’hui, sont sans cesse réactivées par ceux qui les reçoivent, les portent et les transmettent à leur tour.
Mots clefs :
Traces – passé – mémoire collective - pratiques sociales – Guadeloupe - Trinidad et Tobago