Table ronde
- Mercredi 7 février 2024, de 13h à 16h
Salle 3.122 (salle de réunion, IMAF), 3e étage
Bâtiment recherche Sud, Campus Condorcet, 93300 Aubervilliers
Dans un contexte régional de restauration autoritaire marqué par une série de putsch militaires, le Sénégal organise, le 25 février 2024, le premier tour de la douzième élection présidentielle de son histoire. Ce scrutin arrive au terme d’une longue séquence de troubles politiques, parfois tragiques, qui ont mis sous pression le système politique et la société civile sénégalaise, sur fond d’attentes démocratiques, de rajeunissement démographique, de révolution conservatrice, d’aggravation des inégalités, de crise environnementale et de fuite migratoire. La configuration politique de cette élection est inédite : l’actuel président (Macky Sall) a renoncé à se représenter pour un troisième mandat et si 20 candidats (sur 79) ont été retenus par le Conseil constitutionnel, deux des principaux prétendants à la magistrature suprême (Ousmane Sonko et Karim Wade) ont vu leur candidature rejetée. Cette table ronde proposera trois regards complémentaires sur la démocratie et la situation sociopolitique (et donc religieuse) au Sénégal suivis d’un débat.
Avec la participation de Sidy Cissokho (sociologue, CNRS – CLERSé), Etienne Smith (politiste, Sciences Po Bordeaux – LAM), Ismaël Moya (anthropologue, CNRS & École Polytechnique – LESC)
Cette table ronde est organisée dans le cadre du séminaire « Anthropologie comparative du Sahel occidental musulman (Sénégal, Mauritanie, Mali...) » coordonné par Pietro Fornasetti, Ismaël Moya et Jean Schmitz et bénéficie du soutien de l’Institut des Mondes Africains (IMAF).